« Jouer au football et planter des arbres ensemble nous a permis de partager des expériences qui ont beaucoup contribué à unir des personnes de différentes origines religieuses et ethniques », explique le pasteur George Ochieng, secrétaire général de l’Église mennonite du Kenya, du diocèse de Nairobi. « Ces expériences partagées ont contribué à faire tomber les barrières entre les différents groupes sociaux ou culturels, en favorisant un sentiment d’appartenance et de communion ». 

Les églises anabaptistes célèbrent le dimanche de la paix en s’adaptant à leur propre contexte, partout dans le monde. Le thème de cette année était « Kintsukuroi : le vase brisé est souvent plus beau celui d’origine ». 

Un groupe de l’Église mennonite du Kenya a planté des arbres et organisé un match de football dans un district rural très multiculturel où des bagarres éclatent parfois pour l’accès aux pâturages. 

« Nous remercions Dieu, car ces activités nous ont permis de voir des personnes d’origines diverses se rassembler, interagir et nouer des relations, ce qui est essentiel pour développer la compréhension, la tolérance et le respect mutuel entre les membres de la communauté », a déclaré le révérend George Ochieng. « Nous avons également réussi à témoigner du Christ et à partager l’Évangile ensemble. » 

En République Démocratique du Congo, un pays familier des conflits armés, les assemblées de la Communauté Evangélique Mennonite ont célébré le dimanche de la paix « avec enthousiasme », a déclaré le président Jean Felix Cimbalanga. « Les prédications données à cette occasion dans nos différentes églises locales ont exhorté les fidèles à être de nouveaux contenants pour un nouveau contenu : l’évangile de paix de notre Seigneur Jésus-Christ, Prince de la paix ». 

« Je bénis le Seigneur pour son accompagnement dans la réalisation de cette importante action évangélique. » 

À l’église mennonite de Shantipur, en Inde, l’assemblée a réalisé une fresque élaborée à partir de bracelets cassés et de tissus usés donnés par les membres de l’assemblée. 

« Nous voulions donner vie à notre imagination d’une manière culturellement pertinente en créant une mosaïque », dit le pasteur Estika Nanda. 

En Colombie, la Comunidad Cristiana Menonita de Girardot a mis en pratique une tradition du dimanche de la paix appelée Pan y Paz (pain et paix). Après le culte, les membres parcourent le quartier avec du pain et de l’eau fraîche à partager avec tous ceux qui se trouvent dans la rue. 

« Nous sommes dans une zone où il fait très chaud, alors les gens nous ont accueillis avec joie, et nous avons pu partager avec eux le message de paix et d’espoir de notre Seigneur Jésus-Christ », a déclaré le pasteur Juan Carlos Moreno. 

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